BUTEMBO : Couvre-feu, Pillage ou sabotage, la population de la partie Nord de la ville de Butembo sacrifiée  par les autorités.  Le couvre-feu organisé par les services de défense et sécurités l’ordre dans la partie Nord de la ville de BUTEMBO connait beaucoup des dérapages de la part de certains militaires FARDC.

La population la plus victime est celle de cellules Mukalangirwa, Mihake, braza, kangothé , vulindi et ailleurs qui vivent le calvaire depuis le début de cette opération. Les téléphones et de l’argent sont emportés par les militaires lors de ce fameux bouclage et pour ceux  qui n’ont pas l’argent , ces militaires leur collent directement le motif de Mai Mai et sont arrêtés puis transférés à BENI.

Notre source renseigne que plus de quatre vingt personnes sont déjà transférées à BENI depuis le début de cette opération de bouclage âpres être  torturé par ces militaires de passa Jaune qui promettent la mort à toute la population de cette partie de la ville de Butembo.  Parmi les victimes, deux enseignants de profession notamment MUMBERE NZANZU Emery enseignant à l’institut MIHAKE et KAMBALE AMANI enseignant à l’institut KALEMBA.   Ces professionnelles de la crée étaient arrêté  le mercredi matin alors qu’ils voulaient se rendre au service ne sachant pas qu’il aurait couvre-feu dans leur quartier. Cette situation inquiète plus d’une personne, la plus part des habitants de ces quartiers  ont déménagé pour se rendre dans les endroits qu’ils jugent sécurisés. « nous ne sommes pas contre le bouclage ou couvre-feu , mais nous sommes contre les dérapages de certains militaires qui pillent nos biens et arrêtent les gens arbitrairement. Chez mois par exemple ils ont pris 50 dollars et chez mon voisins 200 dollars voilà pourquoi je déménage , raconte un habitant de Mihake »  

A part ces cas de vols, d’autres cas de viols commis par les militaires incontrôlés FARDC  sont également enregistrés dans la commune VULAMBA.  A l’espace d’un mois plus de 8 cas de viols ont été enregistrés dans cette municipalité. 

Malgré les cris d’alarme lancés par la population victime de ces atrocités, les autorités restent silencieuses. Pour les observateurs avertis, il y a lieu de craindre que la situation de 1998 lors que la population de cette partie était enterrée vivant  puisse se répéter  dans cette partie de la ville de BUTEMBO. Ainsi dans le cadre préventif, la population de cette partie veut la délocalisation de toutes ces positions militaire qui sont devenues selon eux la source de l’insécurité dans la ville.