18 Jours déjà perdus sur le 222 que prévoit le calendrier scolaire suite aux différentes manifestations et à l’insécurité grandissante dans la ville.  A  chaque fois qu’il y a une manifestation en ville de Butembo,  les manifestants se déchargent sur les écoles, ils cassent les vitres, jettent des pierres sur les toitures qui  blessent certains élèves.

Hormis les manifestants, la police est aussi accusée de perturber les activités scolaires en crépitant les coups des balles aux alentours des écoles. Cette situation crée des psychoses dans les chefs des élèves qui ne supportent pas ces détonations d’armes. Le dernier cas en date est celui vécu ce mercredi 30 Novembre 2022 dans la parie Nord de la ville où les activités scolaires ont été encore une fois paralysées suite à l’interpellation par les forces de l’ordre de quelques Jeunes lors d’un  couvre-feu  dans cette partie de la ville de Butembo.

Certains élèves rencontrés par la rédaction de la RTEE (Radio Télévision Etoile de l’Est ) ont indiqués qu’ils sont fatigués avec la perturbation des activités scolaires et les crépitements des balles chaque jours .   

«  Nous sommes fatigués avec cette situation, nous ne savons plus quoi faire par ce que chaque jours les manifestants viennent nous troublés sans motifs valables et ceux qui doivent nous protégés crépitent les balles sans tenir compte de l’environnement scolaire nous sommes déjà traumatisé. Nous finalistes par exemple nous devons courir derrière le programme, mais lorsqu’on nous trouble comme ça ne savons pas on pourra terminer le programme ».   

Ces apprenants exhortent les manifestants d’épargner les écoles lors de leurs différentes manifestations, à la police d’éviter de crépiter les balles en milieux scolaires et aux autorités de privilégier la voie pacifique dans la résolution des conflits que d’utiliser la violence.     

Choses étonnante, il n’y a aucune réparation de  tous les dégâts commis dans les écoles et par les manifestants et par les éléments de l’ordre. Notre source renseigne que, certaines écoles fatiguées par la réparation laissent les élèves étudier dans les conditions non adaptées ce qui les exposent aux intempéries.