NORD-KIVU/Lubero : les volontaires de la croix rouge offrent un premier secours d’urgence à plus 3000 déplacés, en leur apportant de l’eau à boire dans le site d’identification à KIRUMBA

Après seulement 48 heures, au moins 3 milles déplacés de guerre ont été identifiés en commune rurale de Kirumba, au sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu). Parmi eux, plusieurs femmes enceintes, des femmes allaitantes, des enfants, des handicapés, ainsi que d’autres catégories des personnes. Ces derniers fuient les affrontements opposant les FARDC appuyées par les résistants Wazalendo contre les rebelles Rwandais du M23/RDF, dans les territoires voisins de Rutshuru et Masisi.

Ils proviennent principalement des entités comme KISHISHE, BAMBU, NYANZALE, RWINDI, KIBIRIZI,…ainsi que KANYABAYONGA.
Tenez, ces déplacés parcourent des longs kilomètres en pied, plus ou moins 30 km, pour atteindre KIRUMBA.

Certains sont reçus dans les familles d’accueil par les bonnes volontés alors que d’autres passent nuits à la belle étoile dans des balcons des magasins, avant d’être orientés dans certaines Eglises locales, comme abris.

Sur place, KASEREKA KIRAO KALAMO acteur de la société civile à Kirumba et représentant occasionnel des déplacés dans cette entité, note que ces derniers « sont seulement enregistrés rien que pour avoir une idée sur leur nombre. Cela ne concerne aucune assistance matériel, car rien n’est jusque-là prévu par le humanitaires ni le gouvernement », indique KASEREKA KIRAO KALAMO

Dans le site d’identification, les uns sont assis en même le sol, d’autres rangés sur des fils indiennes, en attendant l’enregistrement afin d’en obtenir un macaron; ces déplacés passent plusieurs heures à la merci des intempéries, frappés soit par un soleil ardent soit par la pluie.

Dans ce site d’identification de ces compatriotes à Kirumba, les reporters du site d’infos Rtee.com ont cependant noté la présence des volontaires de la croix rouge, qui apportent leur première assistance et secours à ces déplacés.

Ils puisent des bidons d’eau pour assouvir tant soit peu la soif de ces vulnérables.

« Nous n’avons rien à offrir à ces compatriotes. Rien que de l’eau à laquelle nous accédons sans frais. Certes, ils éprouvent plusieurs besoins d’assistance, mais, ils peuvent aussi calmer l’estomac avec cette eau. Surtout que parmi eux il y a des femmes enceintes, des enfants, même des malades », ont confié les volontaires de la croix rouge.

Notons que cette situation a été observée par nos reporters la journée de vendredi 8 et samedi 9 mars 2024. Jusque tard dans la soirée de samedi, les déplacés étaient toujours en train d’être accueillis à Kirumba.

Entretemps, la situation humanitaire des déplacés restent alarmantes sur tout l’assemble de la province du NordKivu, dont la quasi-totalité des territoires sont secoués par l’insécurité.

Ghislain Lukambo