BUTEMBO : pour des faits bénins, l’auditorat militaire expose la vie de plusieurs détenus dans la prison de KAKWANGURA ( Ir MASIKA MAGHULU Arlette)

Les morts qui sont comptés chaque jour dans la prison centrale de KAKWANGURA ( Butembo), peuvent être évités grâce à la volonté du gouvernement !

Cette conviction est partagée par l’ingénieur MASIKA MAGHULU Arlette, secrétaire fédérale urbain de l’action des congolais pour la défense des intérêts du peuple ACDIP dans la ville commerciale de Butembo ( Nord-Kivu).

Selon elle,

le surpeuplement observé au sein de la prison centrale de Butembo est aussi orchestré par l’auditorat militaire, qui, même pour des faits mineurs, il transfert les prévenus à KAKWANGURA. Surtout ceux qui ne trouvent pas la caution exorbitante exigée”, dénonce l’ingénieur MASIKA MAGHULU Arlette.

Cette femme engagée pour la défense des intérêts du peuple et le développement communautaire, l’a ainsi dit après avoir plaidé pour la libération des certains prisonniers, dont certains étaient détenus pour des faits bénins et d’autres innocemment.

5 d’entre eux sont sortis le jeudi 18 avril 2024. Leur santé est critique.

“Je suis très inquiète lorsque j’apprends chaque jour qu’il y des décès en cascade dans cette prison de Butembo. C’est pourquoi je suivait le dossier de 9 personnes, afin qu’elles soient relaxées. Pendant que le dossier était en cours, désolé, 4 ont péri de la malnutrition sévère. Mais les 5 restant ont recouvré leur liberté”, a confié la secrétaire de l’ACDIP.

Ainsi, elle salut l’implication personnelle du procureur de la République, le magistrat Anne, pour avoir répondu favorablement à sa demande et en acceptant de libérer les prévenus innocents.

De leur côté, les bénéficiaires de cette grave ont rendu grâce au Seigneur et remercier leur liberatrice, qui les a sauvé du calvaire.

Parmi eux, certains sont du territoire de Beni, d’autres de Lubero ainsi que ceux de la ville de Butembo.

Nous sentions déjà la mort toquer à la porte. Merci à MASIKA MAGHULU Arlette qui nous tire de l’enfer. C’est ici où se trouve la dernière souffrance du monde. Manger c’est comme une surprise à Kakwangura. Abstenez-vous des problèmes chers frères et sœurs pour éviter d’être arrêtés”.

Enfin, cette femme cadre du parti politique cher à JONAS KASIMBA recommande au gouvernement de désengorger la prison urbaine de Butembo en libérant les innocents et ceux qui sont poursuivis pour des faits bénins ( grossesses, dettes, …); d’y construire une prison spacieuse et de s’imprégner de ce qui se passe au sein des toutes les juridictions de la ville de Butembo, singulièrement à l’auditorat militaire, accusée d’asseoir une tracasserie auprès des justiciables, en exigeant des sommes colossales d’argent même aux innocents. Faute de quoi, certains sont mappés”, a dit MASIKA MAGHULU Arlette.

Construite pour une capacité d’accueil maximale de 300 personnes, la prison centrale de Butembo- KAKWANGURA, hébergent actuellement plus de 1 060 prisonniers, dont la plupart sont malades.

La rédaction